RESUME de la PREDICATION du DEPARTEMENT SANTE du 23 avril 2016
Texte biblique : Jean 5.1-9
Hélène Kettle :
Il arrive que nous voyions sur notre chemin des infirmes, des aveugles, des mendiants… Quelle est notre attitude envers eux ?
Jésus s’est retrouvé dans cette situation en allant à Jérusalem. Il n’était pas dans le temple ; il était à la piscine de Béthesda située au nord du temple. Les archéologues ont découvert à cet endroit deux grands bassins creusés dans le roc, une canalisation pour l’alimentation du temple en eau et d’autres petits bassins aménagés pour être accessibles aux infirmes.
Le dieu Esculape était censé y opérer des guérisons ; il y avait là un hôpital et un sanctuaire pour ce dieu.
D’après le texte de l’évangile de Jean qui a été lu, les principales pathologies de ces malades rassemblés près de la piscine sont celles que développent les asthéniques, les impotents, les aveugles, les paralysés…
Pendant le sommeil, Esculape indiquait le traitement à suivre.
Jésus tourna le regard vers celui que personne ne voit ; il lui parle. Dans quelle langue ? En hébreu, en araméen ou en grec ?
Sans décliner son identité, Jésus lui pose une question étrange : “Veux-tu être guéri ?”
Le terme utilisé pour “guérir” est un mot en usage dans le sanctuaire d’Esculape.
Jésus se met à la portée de l’infirme, là où il est, dans ses croyances.
Evelyne Radiguet :
“Veux-tu être guéri ?” – “Je n’ai personne.”
Deux problèmes se posent à cet homme : la maladie et la solitude.
Le résultat, c’est son immobilité.
A Béthesda, la superstition était de croire que l’eau pouvait guérir : il fallait être le premier à y aller.
Malgré le peu de chance de remplir cette condition, cet homme malade était là.
Que faire ? Parler ? Se lamenter ?… Il est interpellé.
Sans profession, sans âge, sans situation familiale, même sa maladie n’a pas de nom. Aucun secours amical, ni psychologique. Peut-être s’était-il associé à quelqu’un ?
Toutes ses tentatives pour être le premier dans l’eau avaient échoué. Il n’avait plus qu’à attendre.
En connaissez-vous des gens comme cela ?
Celui qui vient, c’est Jésus. Ce n’est pas nous qui allons vers la puissance de guérison ; c’est elle qui vient vers nous.
Deux conditions doivent cependant être remplies pour bénéficier de la grâce : le désir et le besoin. Jésus attend notre assentiment.
Dina Denis :
Attendre, ce n’est pas la bonne solution. Quelle est la bonne question posée par Dieu ? “Comment veux-tu être guéri ?”
Depuis 38 ans dans la même position, cet homme ne peut pas bouger, mais il pense : si quelqu’un voulait l’aider, ce serait plus facile.
Que pouvez-vous faire pour vous-même ? La vie n’est pas virtuelle. Elle bouge puisque Dieu vient vers cet homme : “N’attends pas. Je te laisse cette occasion. N’attends pas le bon vouloir des autres. Tu as le choix d’accepter la guérison ou d’attendre encore 38 ans.”
Souvent on ne répond pas à la question que Dieu nous pose.
“Veux-tu être guéri ?” La réponse est individuelle ; elle est dans l’attitude de cet homme.
“Personne ne vient à mon aide. J’attends encore jusqu’à ce que Dieu vienne à mon secours ?”
Dieu s’adresse à l’être humain, il attend sa réponse. Il faut une prise de conscience.
Dieu veut faire pour nous au-delà de notre espérance.
Petit à petit une relation de confiance s’instaure, entraînant un lâcher-prise.
Roger Liber :
“Levez-vous, prenez votre lit…” – Lève-toi, prends ton lit et marche.” Une grande foule était présente.
Dans Matthieu 15.10, Jésus s’adresse à une foule et lui dit : “Ecoutez et comprenez.” Certains ont dû dire : “Nous ne sommes pas des idiots !”
“Lève-toi, prends ton lit et marche.” Ce sont des paroles riches d’enseignement. Cet homme au bord de la piscine aurait pu dire : “Qui êtes-vous pour me parler ainsi ?”
Imaginez que vous n’êtes pas bien. Vous consultez votre médecin qui vous donne une ordonnance pour la pharmacie. Sur cette ordonnance, que lisez-vous ? “Monsieur …, levez-vous, prenez votre lit…”
C’est la prescription médicale la plus extraordinaire qui soit, efficace pour toutes les maladies.
Le plus grand médecin de tous les temps s’approche de cet homme et de nous tous : “Je suis là, dit-il, pour vous guérir.”
L’homme est un être merveilleux : le cœur, le cerveau, ce sont des organes dont le fonctionnement est étonnant. Un virus s’est attaqué surtout au cerveau. Malgré les recherches menées par les scientifiques, il continue de progresser.
Comme l’observe Job, “par la douleur, l’homme est agité sur sa couche” ; il faut un ange intercesseur pour l’aider.
L’obéissance aux lois de la santé n’est pas un sacrifice, mais une bénédiction inestimable.
Jésus dit à cet homme malade : il te faut un médicament qui agisse au niveau de la conscience.
Cette conscience, certains l’ont perdue, déclare Paul à Timothée. C’est la conscience qui guidera notre foi.
Il est 7 heures du matin. Le réveil sonne. Il faut se lever ; on attend encore un instant, puis vous voilà debout. Vous risquez d’arriver en retard à votre travail. Pourquoi n’avoir pas décidé plus tôt de vous lever ?
J’ai la volonté de faire le bien, constate Paul, mais je ne le fais pas. (Romains 5.14)
Le nom du médicament que propose Jésus, c’est la Parole. Il dit : “Lève-toi, prends ton lit et…”
La guérison arrive avant l’action.
Paul parle de cette Parole comme d’une épée à double tranchant.
Vous êtes venus à l’Eglise, non pas pour la guérison. Vous l’avez eue avant votre venue.
“Levez-vous, prenez votre lit et marchez !”