RESUME de la PREDICATION de Fabien PALMIER du 18 juin 2016

Jean 4.7-15 :
Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? – Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. –
Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.
Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?
Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.

Jean 7.37-39 :
Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.

Jésus a donné ces paroles à la Samaritaine, mais aussi à toute l’assemblée d’Israël présente ce jour.
Nous allons rappeler le contexte de ce passage : Cela se déroule au temple de Jérusalem pendant la fête des Tabernacles.
La fête des Tabernacles était la plus grande fête appréciée des Juifs, la dernière fête de l’année. Elle coïncide avec le moment des moissons ; le peuple a l’opportunité de se reposer, de réfléchir sur toutes les bénédictions déversées. Le peuple faisait la fête pendant 7 jours, il habitait dans des cabanes faites de branches.

Nous avons plusieurs significations à cette fête :

1 – C’était un moment de gratitude. Pendant cette fête, le peuple remerciait Dieu pour sa protection et ses bénédictions dans le passé. Il se souvenait comment Dieu l’avait aidé pour la traversée du désert, il ne manquait de rien. A l’époque quand il ramassait les récoltes, c’était un moment pour montrer sa gratitude à Dieu, un moment de renouvellement de sa confiance et de sa foi.
Pour nous aujourd’hui, en tant que chrétiens, avons-nous aussi l’occasion de rendre grâces à Dieu ?
Ayons un cœur reconnaissant car cela deviendra une bénédiction pour nous, mais aussi pour les autres. Plus nous puisons de cette eau vive, plus nous serons reconnaissants, et plus notre confiance en Dieu grandira.

2 – C’était l’occasion de rassembler le peuple de Dieu. Presque tous les habitants de la Palestine se retrouvaient à Jérusalem. Nous pouvons faire un parallèle avec les assemblées de la Conférence générale où se regroupe un peuple de chrétiens de tous les pays. Quand Jésus reviendra, c’est un peuple universel qui sera rassemblé pour recevoir notre Dieu glorieux.
D’ailleurs Jésus a déclaré : « Si quelqu’un a soif ». Ce « quelqu’un » peut être n’importe qui, sans distinction de race ni de barrière religieuse, l’eau est gratuite pour tous.

3 – L’aspect temporaire de cette fête, de cette vie sur terre.
Les jours passés dans les cabanes devaient faire penser à leur pèlerinage dans le désert, qu’ils étaient en cheminement, dans la mesure où cette terre n’est pas la destination finale ; ils sont en route jusqu’à ce qu’ils rencontrent leur Sauveur.
Nous avons la même dynamique en tant que chrétiens ; nous avons une espérance forte dans le retour de Jésus. Quelqu’un a dit que nous vivons sur un pont qui nous relie à l’éternité. Attention de ne pas l’oublier afin de ne pas construire des demeures permanentes.

4 – C’était une fête remplie de joie et de paix. Avant cette fête avait lieu le jour du grand pardon (fête des expiations). C’était le jour où le peuple de Dieu était rassemblé pour avoir le pardon de ses péchés. Jésus a insisté sur ce fait en disant à ses disciples : « Je vous donne ma paix ».
Avez- vous ressenti le pardon de Dieu ? Quelle est son importance ?
Le peuple d’Israël n’aurait pas existé si Esaïe n’avait pas pardonné à Jacob ; nous n’existerions pas si Dieu n’avait pas pardonné à Adam et Eve, et aucun de nous ne pourrait avoir un avenir si Dieu ne cessait de nous pardonner.
Et vous, avez-vous pardonné ? D’habitude les gens qui se sentent blessés blessent aussi les autres et nous comprenons ces paroles avec ce passage de la Bible : « Car mon peuple a commis un double péché : Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau. » Jérémie 2.13
Il est nécessaire d’être en paix avec Dieu et avec les autres pour jouir de la vie, se réjouir devant Dieu.

5 – Dieu est la source de salut et de l’eau vive.
A l’aube de ce jour, les prêtres faisaient retentir de leurs trompettes un son retentissant auquel répondaient les acclamations venant des cabanes. Ensuite, le prêtre puisait avec une cruche de l’eau courante du Cédron qu’il élevait en gravissant les marches du temple. Il y avait deux bassins d’argent à côté desquels se trouvaient deux prêtres, on versait une cruche d’eau dans l’un et une cruche de vin dans l’autre. Le contenu s’écoulait par un tuyau communiquant avec le Cédron vers la Mer morte.
Cet acte rappelait comment une source avait jailli du rocher pour que les enfants d’Israël puissent boire (Dieu leur avait dit de parler aux rochers).
Cette cérémonie qui avait lieu tous les jours pendant la fête des Tabernacles représentait le Messie comme le rocher.
Le rocher est une image de celui qui par sa mort a fait jaillir la vie.

« Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi » : Jésus est le rocher présent dans le temple pour abreuver ceux qui ont soif.
Mais Jésus va plus loin, il nous abreuve, mais il nous invite aussi à être un cours d’eau.
Avez-vous soif ? Nous affrontons tous des désastres dans nos vies et quand une crise survient, nous sommes mis à l’épreuve.
Dans l’épreuve nous avons soif de cette eau qui pourra nous sauver de la crainte.
Cette eau est offerte à tous pourvu que nous ayons soif.
Le vin et l’eau sont mélangés pendant qu’ils coulent vers la Mer morte. Quels sont les symboles ?
Le vin, c’est le symbole du sacrifice de Jésus, de sa mort, du salut qu’il nous a offert.
L’eau est le symbole de cette vie nouvelle que nous offre le Saint-Esprit.
Nous devons nous nourrir de ces deux réalités intimement liées quotidiennement, afin d’offrir de l’eau vive à la Mer morte qui est notre monde.
Dieu nous appelle à boire quotidiennement sa parole dans le but d’être rempli de cette eau afin de devenir un cours d’eau vive pour ceux qui sont autour de nous et ceux qui en ont besoin.
Rien ne peut satisfaire les besoins du cœur si ce n’est cette eau vive qui pourra régénérer les âmes : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif ». En effet celui qui viendra à lui n’aura plus soif et deviendra une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
Si vous avez soif, venez à Jésus, passez du temps quotidiennement en sa présence car il nous offre cette eau pour nous désaltérer.
Nous pouvons terminer avec cette promesse qui se trouve dans Esaïe 41.17-18 :
« Les malheureux et les indigents cherchent de l’eau, et il n’y en a point ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, l’Éternel, je les exaucerai ; Moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
Je ferai jaillir des fleuves sur les collines, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en courants d’eau. »

Que Dieu nous garde et nous protège.