RESUME de la PREDICATION du pasteur Karl JOHNSON du 16 janvier 2016
1 Corinthiens 15.9 à 11
A partir de la lecture du texte de l’apôtre Paul, Karl Johnson souhaite, en présentant ses vœux à l’assemblée, que l’année 2016 soit une « année de grâce » pour chacun et il en fait le thème de sa prédication.
Lorsque Paul dit au verset 10 : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi… », qu’entend-t-il exactement par « grâce » ?
Dans la langue française, le mot « grâce » est utilisé de différentes façons :
Dans le sens « pitié », dans le sens « belles jeunes femmes » – les trois grâces -, dans le sens « agréable à regarder » – elle danse avec grâce -, dans le sens « donnez-moi une faveur » – faites-moi grâce -, dans le sens « hiérarchie » – votre grâce -, dans le sens « moyen d’être sauvé » – nous sommes sauvés par grâce -, etc.
La Bible n’est pas un livre de discours abstraits ; Paul dit que ses histoires sont destinées à notre instruction.
Dans l’Ancien Testament, dans 2 Samuel 9, le roi David exprime de la bienveillance envers Mephiboscheth. Il parle d’accorder à ce fils de Jonathan (lui-même fils du roi Saül), « perclus des pieds », la « bonté de Dieu », terme équivalent au mot « grâce ». Il le fait en raison de son amitié pour Jonathan : « Ne crains point car je veux te faire du bien à cause de Jonathan, ton père… Tu mangeras toujours à ma table… »
Dans le Psaume 51, David dit : « O Dieu ! aie pitié de moi dans ta bonté. » Autre terme équivalent au mot « grâce ».
Mephiboscheth se considère comme un « chien mort » car il se sent misérable (les chiens n’étaient pas aussi bien considérés à l’époque) ; mais, assis à la table du roi, son infirmité ne se voit plus. Parallèlement, face à Dieu, notre « péché ne se voit plus », il est pardonné.
Nous sommes tous adoptés par Dieu. Dieu nous dit, comme à David, d’être médiateurs de l’amour de Dieu : « Je t’aime toujours » et son invitation est éternelle. La « table » de Dieu » est la table de la grâce. Paul dit : « Je vis grâce à cette grâce », expression qui nous fait comprendre deux sens de ce mot.
Dans ce monde de grisaille et de tristesse, il faudrait que les « murs » de notre vie soient parsemés de grâce, parsemés de paysages de grâce.
Karl Johnson conclut en souhaitant que durant cette année 2016 nous puissions être dignes de la grâce de Dieu et que cette Eglise, réunie chaque samedi matin, soit un lieu de grâce.