RESUME de la PREDICATION du pasteur Jean-Jack CHAFOGRAK du 4 avril 2015

Culte liturgique

 Textes : Jean 13.1-5 – Matthieu 28.1-10 – Actes 1.9-11

Le jeudi soir, la veille de la Pâque, Jésus savait que c’était la dernière Pâque qu’il allait vivre avec ses disciples. Un agneau sans tache devait être sacrifié. Comment Jésus allait-il montrer son amour à ses disciples ? Par le lavement des pieds. Le maître de l’univers va laver les pieds à ses créatures. Jésus va au contact avec l’humanité, c’est ainsi qu’il mit le comble à son amour pour ses disciples.

Les scientifiques ont démontré auprès de nourrissons que le contact physique est essentiel pour communiquer l’amour. Dans la guérison de l’aveugle, Jésus touche ses yeux. A la belle-mère de Pierre qui est malade, Jésus prend ses mains, prie et la guérit. Dans l’épisode de Matthieu 17, aux disciples effrayés, Jésus s’approche, les touche pour les rassurer. Dans Marc 10, Jésus prend les enfants dans ses bras et les bénit. Dans Marc 1, bien que le lépreux soit repoussant, Jésus touche ses blessures, et lui démontre un amour que le lépreux n’avait jamais ressenti.

Dans une rencontre, on utilise d’abord la vue, puis on se rapproche et on utilise l’ouïe pour échanger et discuter. Puis on se rapproche encore et on utilise son odorat. Puis vient le quatrième sens, le toucher pour signifier : Je te communique quelque chose.

Jésus, dans ses rencontres les plus profondes, a touché les personnes. Dans Matthieu 9, une femme malade depuis 12 ans voulait simplement toucher le bord du vêtement de Jésus. Elle était persuadée que sa vie allait être transformée par ce simple toucher. Le toucher de Jésus est toujours un toucher miraculeux.

Et si Jésus était là physiquement aujourd’hui, quelle serait notre réaction ? Que lui demanderions-nous ? Voudrons-nous être touchés, transformés par lui ? Jésus par son incarnation, sa mort, sa résurrection veut nous toucher, là où nous souffrons, là où nous sommes blessés.

Notre prière ce matin : Seigneur, guéris-nous. Merci parce que tu as touché nos cœurs brisés d’un toucher miraculeux, d’un toucher d’amour.