RESUME de la PREDICATION de Patrick LAGARDE du 16 septembre 2017

Le titre de la prédication de ce jour pourrait être : Servir Dieu ou se servir de Dieu !

C’est un commandement de Dieu que l’on retrouve dans Exode 20.7 : Tu ne prendras point le nom de l’Eternel ton Dieu en vain.

La radicalisation utilise Dieu pour sa propre complaisance. L’Islam va tuer au nom de Dieu. Aujourd’hui, les rohingya sont persécutés par les radicaux et chassés au nom de Dieu.

Quand on affirme qu’on a la vérité, on transgresse le commandement. Dieu est la vérité.

Etudions quelques exemples où les hommes ont transgressé ce commandement.

Moïse : Nombres 20.7 à 13

Le peuple est mécontent, il a soif. Dieu dit à Moïse : Parle au rocher et il donnera de l’eau.

Moïse excédé dit au peuple : Rebelles, est-ce de ce rocher que je ferai sortir de l’eau et il frappa le rocher.

Et l’Eternel dit à Moïse : Puisque tu as désobéi, tu n’entreras pas dans le pays promis.

La gravité de la faute de Moïse, c’est de s’être mis à la place de Dieu.

Dieu dit à Moïse et Aaron : Vous n’avez pas glorifié Dieu.

Pierre : Matthieu 16.21 à 24

Pierre dit à Jésus : A Dieu ne plaise ! Cela ne t’arrivera jamais.

Et Jésus lui dit : Tu es pour moi une occasion de chute.

Pierre s’est mis volontairement à la place de Dieu – faute grave de la part d’un homme.

Exemple historique

Nous fêtons les 500 ans de la Réforme. Mais que reprochait-on aux indulgences indulgences (par leurs achats, on pouvait éviter le jugement de Dieu). On oubliait de ce fait que la grâce est gratuite.

Sola Scriptura : l’Ecriture seule.

A cette époque, la tradition était supérieure à la Bible. Or la Bible est la Parole de Dieu.

On accrédite aujourd’hui la théorie de la prospérité, c’est-à-dire : si vous payez votre dîme vous serez riche ; si vous priez bien, vous serez guéris de vos maladies.

Ce n’est pas à nous d’ordonner à Dieu de faire quelque chose qui l’obligerait à agir. Ça ressemble un peu aux indulgences.

Exemple collectif : Il concerne Jean-Louis Billotte, membre de notre communauté

Nous avons prié pour lui et il est décédé.

Avons-nous mal prié ? N’avions-nous pas la foi ?

A son décès, l’hôpital a respecté ses dernières volontés et il est parti dans la paix et dans la pensée du Seigneur.

Cette réflexion de ne pas se mettre à la place de Dieu doit nous interroger.

On n’exige rien à Dieu. Ne prenons pas le nom de l’Eternel en vain. Aujourd’hui, la seule référence que nous avons, c’est Dieu. En tant qu’adventiste, nous avons la Bible qui nous le révèle.

Quelle est la différence entre servir Dieu et se servir de Dieu ?

Marc 14.3 à 9 nous rapporte l’histoire d’une femme qui répandit un parfum de grande valeur sur la tête de Jésus.

L’action de cette femme nous éclaire et fait partie de l’Evangile qui est parvenu jusqu’à nous.

Jésus dit : Elle a bien agi avec moi, elle a préparé mon corps pour l’ensevelissement.

Cette femme reconnaît que Jésus est le Messie. Elle ne dit rien. Les autres parlent à sa place.

Son geste est fort, un parfum de grand prix. Cette femme reconnaissait l’incarnation et la mort de Jésus. Elle a fait un geste qui porte le message de l’Evangile et que seul Jésus a reconnu.

Savons-nous reconnaître la grandeur d’une âme ?

Allons en paix comme Jésus l’a proposé à cette femme. C’est cela l’Evangile.