Résumé de la PREDICATION du pasteur Jean-Marc LOHR du 11 mars 2017
Thème : « Qui suis-je ? »
Textes de référence : Genèse 1.31 et Genèse 2.1-3
Le texte de Genèse 1.31 nous parle du premier sabbat. Ce sabbat, institué par Dieu dans le jardin d’Eden, ne serait-il pas plus qu’une institution, plus que quelque chose que nous respectons et que nous avons raison de respecter ?
La réponse à la question « Qui suis-je ? », à mes propres yeux et surtout à ceux du Seigneur, n’est qu’en Dieu et le sabbat en parle de manière magistrale.
Ce texte de Genèse 1 nous dit que « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, cela était très bon ». Imaginez la manière dont Dieu a vécu ce moment.
On peut imaginer Dieu qui, à la vision de son œuvre parfaite, entre avec une immense joie dans le sabbat. Beaucoup de textes dans la Bible nous parlent de ce Dieu de joie qui aime et se réjouit : Sophonie 3.17, Job 38.7, Psaumes 4.8, Habacuc 3.18, Psaumes 68.3 et Luc 15.17.
Le texte de Genèse 2.1-3 nous dit que Dieu acheva son œuvre et il se reposa. Il interrompit donc son œuvre de création pour se reposer, pour se présenter à Adam et Eve. Il ne se présente pas à eux comme un Dieu créateur et tout puissant, mais comme un Dieu accessible, proche de sa création. Il ne se présente pas au travers de ce qu’il fait mais de ce qu’il est, à savoir un Dieu d’amour.
Dieu ne veut pas qu’Adam tombe devant lui d’émerveillement par rapport à ce qu’il a fait ou au regard de sa puissance, mais comme un presque semblable.
Du début (Genèse 1) à la fin de la Bible (Apocalypse 21.3-4) nous avons un Dieu qui veut être proche de l’humanité. Le désir de Dieu nous concernant, c’est d’être avec nous, d’être proche de nous, d’avoir une relation avec nous. En créant Adam le 6ème jour, c’est certes pour qu’il arrive dans un monde totalement prêt à l’accueillir mais aussi parce qu’il voulait qu’Adam tombe en adoration devant lui, non pas à cause de ce qu’il fait mais pour ce qu’il est. De même, quand Dieu crée Eve, il fait tomber sur Adam un profond sommeil afin qu’il ne voie pas sa façon de procéder et ainsi éviter que s’instaure entre eux une relation basée uniquement sur l’adoration de ce qu’il fait.
Dieu veut lui montrer son amour et qu’il existe parce qu’il l’aime.
Souvent nous oublions que Dieu veut mettre en nous sa paix et son amour qui permettent d’être sereins et pleinement confiants en sa présence à nos côtés.
Le sabbat est plus qu’une institution, c’est ce Dieu qui vient vers nous, qui se rend accessible, qui veut nous rencontrer, être proche et en relation avec nous. C’est ce Dieu qui, malgré le péché, a tout mis en place pour rendre possible cette relation avec nous. C’est aussi ce Dieu qui, pour enfin nous retrouver, a payé notre forfait et fait tomber le mur de séparation.
Nous pouvons regarder ce Dieu et le remercier de sa présence et de sa capacité à enlever tous les obstacles de la vie dès lors que nous décidons d’être en relation avec lui. Egalement le remercier du pardon de nos péchés qui enlève toute culpabilité parce qu’il a simplement décidé de venir et d’être auprès de nous.
Le sabbat, c’est un jour d’entrainement qui nous rappelle que le Seigneur est présent, qu’il a depuis le commencement tout prévu pour être en relation avec nous. Le sabbat est bien plus qu’une institution car il peut être partagé en parlant de ce Dieu merveilleux qui nous rencontre, nous est proche, nous amène à la vie, nous rappelle notre identité ainsi que la valeur qu’il nous accorde. Il peut aussi être partagé pour nous permettre de voir ceux qui nous entourent comme des personnes de grande valeur.
Vivre authentiquement le sabbat, cette relation avec Dieu, c’est la racine de l’évangélisation, c’est accepter l’amour de Dieu et aimer les autres.
Nous avons un Dieu grand, humble et accessible. Entrons, cherchons et poursuivons notre relation avec lui.