RESUME de la PREDICATION de Roger LIBER du 15 septembre 2018

 Lectures bibliques : Genèse 32.22-30 et Philippiens 4.8

Quel est ton nom ? Quelle est ta véritable identité ?

Il s’agit de l’un des thèmes les plus abordés dans la Bible.

Dans le chapitre 32 de la Genèse, Jacob n’hésite pas à répondre à l’homme qui le questionne sur son identité, mais ce même homme refuse de répondre à la même question. Toutefois il accepte de le bénir et c’est à ce moment-là que Jacob reconnaît celui avec lequel il venait de lutter : « J’ai vu Dieu face à face et mon âme a été sauvée ! »

Quelle est notre propre identité ? Qui sommes-nous ? La réponse est-elle aussi évidente ?

Après cet épisode, Jacob entame une introspection et un chemin de repentance. Il décide de retrouver son frère pour demander son pardon.

Le reflet du miroir divin doit être utilisé pour apprendre à regarder notre visage intérieur : Qui suis-je réellement ? Mais nos imperfections bloquent souvent l’accès à ce miroir.

Dans le cas de Jacob, l’homme l’a amené à réfléchir sur lui-même, il lui a donné le courage de se regarder en face. Cet inconnu n’est pas venu pour combattre Jacob mais pour l’aider à se reconstituer une véritable identité.

Jacob a remporté une victoire sur lui-même.

D’autres personnages bibliques ont vécu des remises en question semblables : le fils prodigue qui, après avoir dilapidé son héritage et être tombé extrêmement bas, a enfin remis ses choix en question. Egalement Moïse qui, dans un premier temps, a refusé de se rendre devant Pharaon prétextant qu’il en serait incapable, jusqu’à ce qu’il écoute Dieu et qu’il comprenne qui il était vraiment. Et enfin David, lorsque le prophète Nathan lui a fait prendre conscience de l’ignominie du meurtre d’Urie et qui rédigea ce superbe psaume 51 où il décrivit le genre d’homme qu’il était et son chemin de repentance.

Quel est ton véritable nom ?

Apocalypse 2.17 :

Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit.