RESUME de la PREDICATION du pasteur Gabriel GOLEA du 26 mai 2018

Dans le livre d’Esaïe, chapitre 55, versets 1 à 3, nous lisons :

« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux. Même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez, mangez. Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi donc et vous mangerez ce qui est bon. Et votre âme se délectera de mets succulents. Prêtez l’oreille et venez à moi. Ecoutez et votre âme vivra. Je traiterai avec vous une alliance éternelle… »

Aujourd’hui, nous dit Gabriel Golea, alors que nous célébrons la Sainte Cène, c’est un jour spécial où le Seigneur nous donne rendez-vous. Il veut s’adresser à nous connaissant nos limites et voulant nous faire grandir avec l’espérance d’un salut concret et d’un avenir où il sera avec nous autour de la table.

Gabriel Golea tire quatre observations de ce texte du prophète Esaïe, fils d’Amots, qui a vécu au 8ème siècle avant Jésus-Christ :    Montrant que Dieu est bon, il dit à son peuple qui a besoin d’être réconforté : « Venez, même si vous n’avez pas d’argent », comme au chapitre 40 du même livre où il est question de consolation. C’est une invitation à aller de l’avant.

Au chapitre 9 des Proverbes, nous lisons : « Venez, mangez de mon pain et buvez du vin que j’ai mêlé, quittez la stupidité et marchez dans la voie de l’intelligence… », il y a, comme dans le chapitre 55, un appel à la sagesse avec cette invitation à s’asseoir pour manger à la table, la table de la sagesse, où Jésus dit (Jean 6.35) : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif », le don final étant le don de sa vie (Jean 6.55-58).

L’invitation « Venez, achetez, mangez… » est faite avec un style direct, comme étant le seul message vrai, comme lorsqu’un marchand nous invite à acheter ce qu’il vend comme étant ce qu’il y a d’unique.

Et puis, il y a une interprétation spirituelle : Dans le royaume de Juda, une fois dans l’année, le peuple était invité à la table du roi, honoré par cette invitation très attendue.

Nous aussi nous sommes invités par le roi de l’univers à participer gratuitement à sa table, et refuser serait une erreur. Généralement, les gens sont étonnés lorsqu’une offre est gratuite.

Le salut de Dieu est gratuit et nous n’avons qu’à l’accepter, mais cela ne signifie pas que cela n’a rien coûté. C’est au contraire un cadeau qui a coûté très cher.

Le risque est de prendre l’invitation à la légère parce que c’est gratuit ; ce serait la grâce à bon marché. Cette grâce a coûté la vie de Jésus. Nous sommes donc invités à venir manger et boire sans argent, le prix étant payé par le roi de l’univers : le sacrifice de Jésus.

Texte lu pour le pain au cours de la Sainte Cène : Marc 14.12-16 et pour le vin : Marc 14.23-25.