RESUME de la PREDICATION de Luc ANSELINE du 16 juillet 2016

Texte biblique : Jean 12.44-50

Verset 47 : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, moi je ne le juge pas, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. »

Sauver ! Un défi. A quoi pensons-nous quand nous entendons : Sauver ?
Prenons quelques exemples d’emploi de ce mot : Un bateau qui coule qu’il faut sauver ; un médecin qui doit tout faire sauver un mourant ; un agent de police qui sauve un enfant qui a failli se faire écraser en traversant une rue.
Sauver, c’est tirer d’une situation sans issue. Il est évident que eaucoup de gens ne réalisent pas tout l’arrière-plan de cette notion.

Pour nous, chrétiens, sauver, c’est tout le plan de Dieu en notre faveur. Tous, nous avons péché et sommes sujets à la mort, pas seulement la mort physique, mais aussi la mort éternelle. (Romains 7.24) Jésus est venu donne sa vie pour nous sauver.

Autour de nous, beaucoup de gens sont menacés par les guerres, les catastrophes naturelles, les attentats, le chômage… Ils ont le sentiment d’être écrasés ; ils voudraient fuir. Il y en a qui essaient d’y échapper par la drogue, par le suicide… Comment faire pour être sauvé ?

Paul et Silas ont apporté l’Evangile en Europe. Ils sont allés à Philippes qui était une colonie romaine. Ils y ont rencontré une esclave qui avait un esprit de divination. Elle les suivait partout en criant : « Ces gens sont des esclaves du Dieu Très-Haut, ils vous annoncent la voie du salut ! » (Actes 16.16-34) Excédé à la fin, Paul ordonne à l’esprit de sortir de cette femme, ce qui a mécontenté ses maîtres à qui elle procurait, par ses divinations, un gain important. Ils ont alors fait emprisonner Paul et Silas. Mais un tremblement de terre secoue la prison et fait tombe leurs liens et leurs chaînes. Ils auraient pu fuir ce lieu inhospitalier, mais ils y sont restés car leur fuite aurait entraîné la condamnation à mort du geôlier. Celui-ci, apeuré, a voulu se tuer, mais Paul lui crie : « Ne te fais pas de mal car nous sommes tous ici ! » (Actes 16.28)
Surpris, le geôlier tombe à genoux, fait sortir Paul et Silas de leur cachot, les conduit chez lui et leur demande : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 6.30)
Tous les prisonniers ont entendu Paul et Silas prier et chanter. Ils se sont interrogés : « Mais qui sont ces gens ? » Ce sont des gens qui mettent en pratique ce qu’ils enseignent. Le geôlier a voulu en savoir plus. Réponse de Paul : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » (Actes 16.31)
Il a compris que Paul et Silas ne pensaient pas à eux-mêmes, mais qu’ils voulaient le sauver ; aussi s’est-il converti avec toute sa famille.

Autour de nous, les gens sont angoissés. Que faire pour sortir de ces ténèbres ? Dieu compte sur nous pour aller vers eux.
La même demande a été adressée aux apôtres après le discours de Pierre à la Pentecôte : « Frères, que devons-nous faire ? » (Actes 2.37) Que faire pour être sauvés ? Réponse de Pierre : « Changez radicalement ; que chacun de vous reçoive le baptême au nom de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés, et recevez le don de l’Esprit Saint. » (Actes 2.38)

Un homme qui avait fait de mauvaises affaires décida d’aller refaire sa vie en Amérique. Sur le bateau, il se mit à l’écart pour manger. Mais malheureusement, il n’avait pas acheté assez de nourriture pour le voyage qui, à l’époque, au XIXème siècle, durait plusieurs jours. Bientôt, il eut faim, il s’affaiblit. Un jour, on le trouva évanoui. On fit appel à un médecin qui le ranima et qui ensuite l’interrogea :
– Vous donnez l’impression de n’avoir pas mangé ?
– Il me reste, répondit-il, juste de l’argent pour ne pas être refoulé à mon arrivée en Amérique.
– Votre billet, lui dit le médecin a été payé ; il vous donne droit aux repas.
– Je ne le savais pas !

Cet homme, affaibli par la faim, avait besoin de quelqu’un pour lui annoncer la bonne nouvelle.

Dans Matthieu 19.16, nous lisons qu’un jeune homme riche vient voir Jésus pour lui demander ce qu’il doit faire pour avoir la vie éternelle.
Croyons-nous qu’aujourd’hui personne ne se pose plus cette question ?
Elle a été posée à Philippe par un haut fonctionnaire éthiopien qui revenait de Jérusalem. Après que l’Evangile lui a été annoncé, il demande à Philippe : « Qu’est-ce qui m’empêche de recevoir le baptême ? » (Actes 8.36)
Il a trouvé quelqu’un pour répondre à ses questions.

Quelqu’un dit un jour à un évangéliste :
– Comment se fait-il, si l’Evangile est vrai, que vous soyez obligé d’aller l’annoncer ?
– Du lait ou de l’alcool, lequel des deux est le meilleur, demande l’évangéliste ?
– Le lait, répond son interlocuteur.
– Avez-vous remarqué que le vendeur d’alcool reste au même endroit, que ce sont les gens qui vont vers lui, alors que le vendeur de lait doit, lui, aller de porte en porte ?

Beaucoup sont au seuil du royaume des cieux, attendant seulement l’invitation d’y entrer.
La responsabilité de cette invitation nous incombe, à nous et à tous ceux qui ont reçu l’Evangile.

« L’Esprit et la mariée disent : Viens ! Que celui qui entend dise : Viens… » Apocalypse 22.17
C’est notre mission de transmettre cette invitation.