RESUME de la PREDICATION du pasteur Fred DURBANT du 7 mars 2015

Cette prédication vient clôturer une semaine de réflexion menée par notre invité qui nous a proposé de méditer sur le thème du Saint-Esprit.

Cette dernière partie apporte une conclusion aux points abordés les jours précédents. Il convient de résumer ces idées ici.

Lecture : Actes 1.4-14

Lorsque l’homme est convaincu de justice et de péché par le Saint-Esprit il devient une nouvelle créature. Son corps devient le temple du Saint-Esprit. Cette symbiose s’opère non seulement au plan individuel, mais aussi au plan collectif : pour la communauté des croyants. Cela implique que toute attaque à mon intégrité physique impacte le temple du Saint-Esprit. Il en est de même si un membre délaisse sa communauté : il contribue à la détruire.

L’expérience vécue par les apôtres témoigne de leur communauté de vie et d’intérêts.

Dans Apocalypse 4.5 et suivants nous sommes dans la salle du trône, les 7 lampes ardentes sont les 7 esprits de Dieu. Comme le 7 représente la plénitude dans la relation entre Dieu et les hommes, on voit que l’Esprit de Dieu est en relation avec l’humanité (ici, l’ensemble des hommes repentis).

Dans le texte, on retrouve le symbole des lampes qui, comme dans la parabole des vierges folles, représentent les missions confiées à l’Eglise. Encore une fois, l’Esprit et l’Eglise ne font qu’un.

Le Saint-Esprit appartient à la communauté. Ce privilège, Jésus l’avait annoncé : « Il est avantageux que je parte, car si je reste le Saint-Esprit ne viendra pas sur vous. » Non seulement il est le Consolateur, mais il va poursuivre l’œuvre initiée par le Christ : amener les disciples incrédules dans le chemin de la vérité. En effet, les disciples voyaient en Jésus un messie pour Israël, et chacun cherchait à se positionner pour obtenir une place de choix dans ce futur gouvernement. Il n’était pas possible que ces serviteurs demeurent dans cet esprit de rivalité qui nuirait à la mission confiée par Jésus.

Le soir de sa résurrection, Jésus va accorder à ses disciples un peu de Saint-Esprit en soufflant sur eux. Cet « acompte » va leur permettre d’être inspirés en retournant à Jérusalem. Certains d’entre eux (25 personnes) vont, d’un commun accord, monter dans la chambre haute prier et persévérer dans la prière jusqu’à ce que l’Esprit descende sur eux tout en remplissant les conditions nécessaires à l’exaucement de leurs prières.

Il est bon de rappeler ces trois conditions : la paix, la foi et prier au nom de Jésus.

La suite, nous la connaissons : Les disciples ont reçu le Saint-Esprit accompagné des dons spirituels que seul lui peut prodiguer. Ils ont prêché avec force. Le résultat qui en résulte dépasse toute attente : les baptêmes s’enchaînent par milliers.

Tout cela est formidable, mais aujourd’hui, que se passe-t-il ? Avons-nous encore besoin du Saint-Esprit ? Pourquoi ne vivons-nous pas de tels miracles ?

Il semble que nous ayons perdu l’essentiel au fil du temps. Dieu aurait-il mal anticipé l’évolution de ce monde ? Pour que nos actions d’évangélisation soient couronnées de succès, il nous faut les bons outils. Dieu peut nous accorder les dons spirituels pour atteindre les post-modernes.

Considérons les moyens dont disposaient les apôtres : aucun TGV, pas d’avion, pas de smartphone. Et pourtant, ils ont prêché à Jérusalem, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre (bassin méditerranéen) en une trentaine d’années.

Chers frères et sœurs, il est temps que nous prenions Dieu au sérieux pour voir s’accomplir des miracles aujourd’hui, par la puissance du Saint-Esprit. Soyons dociles, le Saint Esprit est déjà là, acceptons qu’il nous transforme.

Que le Seigneur touche nos cœurs et nous permette de répondre à son attente.