RESUME de la PREDICATION du pasteur Fred DURBANT du sabbat 28 février 2015
Lecture : Jean 16.5-14
Introduction
Le sujet abordé fait partie d’une semaine de prière dont le thème central s’appuie sur la question suivante :
« Saint-Esprit, qu’avons-nous fait de toi ? »
Nous avons en effet besoin du Saint-Esprit, nous l’aimons, il nous est cher et même indispensable.
Cependant, c’est un sujet sensible. Si on en parle trop, on est suspecté de charismatisme et on craint de voir apparaître des guérisons en série et des miracles.
On devient alors méfiant. Pour ces raisons, on se dit qu’il ne faut pas trop aborder ce sujet…
Le plus important sera d’apprendre à connaître le Saint-Esprit comme il souhaite que nous le connaissions, comme étant dans l’action et opérationnel.
Le Saint-Esprit en remplacement de Jésus
« Il est avantageux que je m’en aille. » (Jean 16.7)
N’est-ce pas choquant ? Jésus serait-il une gêne pour le Saint-Esprit ?
Jésus nous donne lui-même la réponse au verset suivant : le Saint-Esprit, cet avocat, ce défenseur, ne peut venir que si Jésus s’en va.
En effet, chacune des entités de la trinité a un rôle bien particulier dans le cadre du plan du salut :
- Le Père : C’est le concepteur du plan du salut. C’est lui qui accepte que son Fils soit offert pour le salut de l’humanité. C’est lui qui redonne une espérance à toute l’humanité.
- Le Fils : Le don du Père, c’est lui qui le transforme en réalité. C’est son sacrifice qui nous sauve. C’est une loi : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle ». C’est une certitude clairement énoncée. C’est sûr, nous sommes sauvés et nous devrions toujours nous comporter comme tels.
- Jésus doit quitter ses disciples, mais il leur assure qu’il sera avec eux tous les jours, jusqu’à la fin. Comment est-ce possible ?
- Le Saint-Esprit : C’est le rôle du Saint-Esprit. C’est grâce à lui que la présence divine se prolonge pour ses disciples. Jésus, en tant qu’être humain, se rend compte de ses limites. Il sait qu’il doit partir pour que le Saint-Esprit puisse accomplir pleinement son rôle.
L’incompréhension des disciples
Toujours au sujet du plan du salut, Jésus n’a jamais réussi, tout au long de son ministère, à faire comprendre à ses disciples, la réalité du plan du salut.
Ils ne partageaient évidemment pas la même conception des choses. Pour les disciples, Jésus devait les libérer du joug romain et il avait toutes les chances d’y parvenir.
Jésus pouvait absolument tout :
- Faire marcher ses soldats sur l’eau, leur faire franchir n’importe quel obstacle
- Guérir instantanément ses soldats blessés au combat ou même ressusciter ceux qui sont morts
- Les nourrir à partir de rien…
Toute cette puissance était pour les disciples la garantie d’une victoire certaine !
Jusqu’à la dernière minute, ils ont été dans cette incompréhension : « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le Royaume d’Israël ? » (Actes 1.6)
Malgré tout ce temps passé avec eux, les disciples n’ont rien compris au plan du salut ! Cependant, Jésus saura leur faire confiance pour la suite, car il sait que le Saint-Esprit va faire son œuvre. Il saura les convaincre.
Naturellement, l’homme ne reconnaît ni ses fautes, ni ses erreurs. Il cherche plutôt à se dédouaner ou à accuser quelqu’un d’autre. Rappelons-nous l’épisode de la Genèse, au moment du péché. En Genèse 3.12-13, l’homme accuse la femme que Dieu a créée et la femme accuse le serpent (que Dieu a aussi créé).
Le rôle principal du Saint-Esprit, et Jésus le sait, c’est justement de nous convaincre de notre état de pécheur, en nous proposant le seul remède possible : Jésus, notre unique Sauveur.
Il nous convainc aussi de jugement. Si nous refusons ce plan du salut, c’est alors le jugement qui nous attend.
Conclusion
Tout cela implique que personnellement et collectivement nous ne pouvons pas nous passer du Saint-Esprit.
La Parole de Dieu nous confirme également que le Saint-Esprit se plaît en nous : Nous sommes le temple du Saint-Esprit !
Nous arrive-t-il de penser à cela ? Sommes-nous vraiment conscients de cette réalité ?
Il faut que le Saint-Esprit soit pleinement et complètement présent dans nos vies !
Si le Saint-Esprit était véritablement à la barre de nos vies, n’y aurait-il pas davantage de fraternité, d’harmonie, d’envie d’être ensemble ?
C’est le souhait que nous pouvons tous avoir : Celui que le Saint-Esprit soit partie prenante de nos vies !