RESUME de la PREDICATION du pasteur Karl JOHNSON du 27 février 2016
Nous avons la joie d’assister au baptême de Laure. La Bible dit qu’il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent. C’est une démarche de foi basée sur le témoignage.
Texte biblique : Marc 5.25-34 – Récit de la femme atteinte d’une perte de sang.
Une histoire simple mais marquée par une guérison spéciale. On retrouve dans ce récit les trois étapes du cheminement vers Dieu.
Premièrement cette femme entend parler de Jésus ; deuxièmement elle vient ; et enfin elle touche.
Il convient de souligner que plusieurs personnes pressent Jésus (une foule, nous dit le texte) mais une seule personne le touche. Cette indication met en lumière le fait que la foi est personnelle.
Elle entend parler de Jésus
La foi vient de ce qu’on entend…, dit l’apôtre Paul (Romains 10.17). Elle a entendu parler de toutes les guérisons que Jésus a accomplies. Une parole qui vient de Dieu produit une action.
Quand avons-nous entendu parler de Christ ? Nous avons entendu parler de Dieu dans des circonstances très différentes : certains dans la famille, par les parents, d’autres dans des circonstances spéciales…
Elle entend ! Beaucoup ont entendu mais ne changent pas ; beaucoup entendent mais ne viennent pas !
Elle vient
Elle vient, non pas avec facilité. Elle doit surmonter de nombreux obstacles.
Un obstacle social, lié à son statut de femme. Pour cette époque, elle n’a pas sa place dans cette foule, parmi les hommes. Sa place est à la maison. Cependant elle est animée d’un besoin fondamental. Elle veut guérir. Elle croit qu’il peut la guérir. Après avoir dépensé tout son argent auprès des médecins, c’est sa dernière chance. Elle se dit que si elle pouvait toucher son vêtement, elle serait guérie. Elle franchit donc cet obstacle et s’approche.
Elle doit également franchir un obstacle physique et religieux cette fois : Elle est en effet fragilisée par 12 ans d’hémorragie. Sa maladie fait d’elle quelqu’un de faible et d’impure (Lévitique 15.19). Elle fait fi du tabou religieux.
Pour venir à Christ, certains doivent surmonter la pression familiale, le qu’en dira-on ; d’autres auront moins d’obstacles.
Elle touche, dernière étape
Ce n’est qu’à ce moment que le miracle se produit. Le sang s’arrête de couler. Le sang qui coule, c’est la vie qui s’en va ; le sang qui s’arrête, c’est la vie qui revient.
Ce récit nous interroge. Avons-nous touché Christ ? Quel bien en avons-nous tiré ?
Pour cette femme, il se passe quelque chose de particulier à la suite de sa rencontre avec Christ.
Jésus va mettre l’accent sur ce geste en posant cette question : « Qui m’a touché ? »
Cette question parait absurde, il y a une foule qui le presse de toutes parts. On peut prier Dieu par nos paroles, nos formules, sans le toucher.
Marc précise que Jésus sentit qu’une force était sortie de lui. La rencontre avec Dieu est réelle. Il se passe quelque chose. Il y a une interaction, une force est communiquée.
Démasquée, la femme raconte tout ce qui lui est arrivé, ce à quoi Jésus répond avec douceur : « Ma fille, ta foi t’a sauvée ».
E.G.White précise dans le livre Jésus-Christ au chapitre « Attouchement de la foi » que Jésus « ne veut donner aucun appui à l’idée superstitieuse d’une vertu guérissante due au simple attouchement de ses vêtements. La cure n’a pas été opérée par un contact extérieur avec lui, mais bien par la foi qui saisit sa puissance divine…. La foi vivante entraine un accroissement de vigueur, une pleine confiance communiquant à l’âme un pouvoir conquérant ».
On peut dire que la foi apporte toujours quelque chose, dans le cas contraire on peut se demander à quoi ça sert. L’apôtre Paul dit que la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère… (Hébreux 11.1). La foi est une force pour faire face à la vie.
Par le baptême, on manifeste sa foi. Le baptême est une alliance avec Dieu, puis un engagement à vivre selon sa volonté.
Cette femme vient et raconte. Il est intéressant de souligner que les personnes qui rencontrent Christ ont toujours ce désir de raconter (cf. la femme samaritaine, l’aveugle guéri).
Sur la base de ces trois étapes, la future baptisée est invitée à raconter son histoire, sa rencontre avec le Christ.