RESUME de la PREDICATION du pasteur Jean-Jack CHAFOGRACK du 14 février 2015

 

Le culte du jour du sabbat est un moment rafraîchissant pour le peuple de Dieu.

Aujourd’hui, c’est un jour de fête parce que sept personnes ont décidé de sceller alliance avec Dieu. Elles ont choisi de dire à Dieu : « Nous voulons être tes enfants pour toujours ».

Ces candidats au baptême ont choisi de croire. Croire en qui ?

La foi doit s’accompagner de la confiance.

Un alpiniste surpris par la nuit a voulu néanmoins poursuivre son escalade. Arrivé au sommet de la montagne il a perdu pied et a été précipité dans l’abîme, mais heureusement pour lui il a été retenu par la corde fixée à une paroi. Il s’est alors mis à prier pour que Dieu vienne à son secours. Une voix grave s’est fait entendre : « Crois-tu que je puisse te sauver ? » Suite à sa réponse affirmative il lui a été demandé de couper la corde qui le retenait dans le vide. Mais par manque de confiance il n’a pas voulu le faire, car il craignait une chute mortelle. Le lendemain, les sauveteurs l’ont trouvé mort, ses mains crispées sur la corde à deux mètres du sol.

Que s’est-il passé ? Et vous, auriez-vous coupé la corde, vous qui comptez tant sur ces cordes que constituent la famille, le travail, la situation professionnelle, le statut social… ? Accepte-t-on de les couper ?

Croire en Dieu, c’est un élément fondamental pour le salut (Jean 3.16), mais cela n’est pas suffisant puisque Jacques nous dit que les démons aussi croient que « Dieu est un » et qu’ils tremblent (Jacques 2.19). Les démons ont-ils la foi ? Non ! Il leur manque un élément important : la confiance.

Nous trouvons dans Matthieu 8.1-4 un court récit qui rapporte la rencontre de Jésus avec un lépreux. Celui-ci s’est approché de lui, s’est prosterné en disant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur ». On peut relever dans le texte deux verbes importants : vouloir et pouvoir. Le lépreux montre ainsi sa confiance en Jésus : quoi que tu décides, je te fais confiance.

La réponse de Jésus ne s’est pas fait attendre : « Je le veux, sois pur ».

Décider de se faire baptiser, c’est exprimer sa foi, sa confiance en Dieu.

Comment avoir confiance en Dieu qu’on ne voit pas ? Lui faire confiance suppose qu’on le connaît. Cette connaissance résulte d’une communion, d’une expérience personnelle avec Dieu.

Qui pense que Dieu est puissant ? Qu’il nous aime ?

Notre alpiniste croyait en Dieu, mais il n’a pas coupé la corde.

Se savoir aimés est une condition primordiale pour apprendre à aimer. Dans le cheminement spirituel, on apprend à faire confiance. Si Jésus s’est incarné pour venir sur la terre, ce n’est pas pour nous laisser tomber.

Foi et confiance sont amenées à se développer dans la vie du croyant. Paul et Abraham en ont fait l’expérience. Nous aussi, nous sommes appelés à faire le même cheminement.

Si vous vous rappelez ce que Dieu a fait pour vous, votre foi grandira.

Ma première expérience avec Dieu date de l’époque où j’avais 9-10 ans. J’ai adressé à Dieu une prière secrète : je lui ai demandé un ballon de football. Deux jours plus tard, mon grand-père est venu me voir. « Jacky, me dit-il, voilà un ballon que j’ai trouvé sur la route. J’ai attendu qu’on vienne le réclamer, mais je n’ai vu personne. Je te l’apporte. »

Nos expériences concrètes avec Dieu augmentent notre foi et notre confiance.

Dieu dit à chacun de nous : « Je t’aime d’un amour incommensurable ». Aussi le croyant doit-il en retour lui répondre : « Même si je ne comprends pas, j’ai choisi de te faire confiance ».

A chacun des baptisés le Seigneur dit : « Ne crains pas, je suis avec toi ».

Au reste de la communauté, il dit aussi à chacun : « Ne crains pas, je suis avec toi ». Confions-nous dans le Seigneur aujourd’hui et pour toujours.