RESUME de la PREDICATION d’Edouard DIACONESCU du 18 mars 2017

 Texte de lecture : Matthieu 13.44-46

Après ce temps de culte, les jeunes vont sortir ce matin à la rencontre des passants. Pourquoi sortent-ils ? Pour rendre service, pour faire du bien et apporter du bonheur.

Comme l’a écrit Blaise Pascal :

« Tous les hommes recherchent le bonheur. Cela est sans exception… »

Il en est de même de Dieu pour nous, il veut notre bonheur.

Au verset 44, il y a une promesse de bonheur. Lire aussi Psaume 16.11 et Psaume 37.4. Les hommes cherchent donc toujours le bonheur. Certains le trouvent, d’autres pas vraiment.

Alors, comment l’obtenir, où le trouver ? La parabole de Matthieu 13 va nous aider à répondre.

Il est question du royaume des cieux. Si on lit Apocalypse 21.1-4 on découvre qu’au centre (verset 3) se trouve l’essentiel : Dieu est avec son peuple. Le royaume des cieux, c’est Dieu lui-même.

Faut-il donc chercher le bonheur ailleurs qu’en nous ?

Le royaume des cieux ressemble à un trésor, pas un butin, un trésor de valeur, une richesse à découvrir.

C’est ce que les héros de la foi semblent avoir compris : Hébreux 11.6 et 26.

Mais ce trésor est caché ! Jésus nous apporte une réponse : Hébreux 12.2.

Le bonheur n’est pas dans des émotions mais dans l’espérance ; voilà en quoi il est caché ; il existe en Christ seulement.

Dans sa joie l’homme de la parabole va acheter le terrain.

On parle souvent de la crainte de Dieu, pas souvent de la joie : Michée 6.8 (aimer agir avec bonté).

1 Corinthiens 13.1 (sans amour je ne suis rien).

Est-il possible d’aimer par devoir ? Pas sur le long terme. L’amour vrai exige que nous soyons libres. Le désir et la joie sont nécessaires pour que le bonheur soit sincère.

Je dois donc rechercher Dieu avec amour et joie et si ce n’est pas totalement mon cas, je dois me poser la question : pourquoi ? Et en chercher la cause (mon passé…).

Il vend tout. Quand on est joyeux, reste-t-on dans un coin ? Non, on est bouillant, on entre en action, comme celui qui a trouvé le trésor et vend tout ce qu’il possède.

Il a une nouvelle orientation dans sa vie : dans la joie de Dieu.

Nos désirs actuels sont trop modestes ; Jésus nous invite à trouver un trésor encore plus grand. Matthieu 6.19-21 : Ne vous amassez pas des trésors sur la terre… Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.

Je suis heureux de recevoir, mais la joie de transmettre est inégalable : Actes 20.35.

Le bonheur humain ne nous remplira jamais ; on n’en a jamais assez ; plus on en a, plus on en veut. Notre bonheur vient de ce que l’on reçoit, par exemple : une reconnaissance, une augmentation de salaire, être bien vu… sinon on est déçu et on ressent un vide qui n’est jamais comblé.

En opposition dans le bonheur de donner (sans attente de contrepartie, de manière désintéressée) notre seule limite, c’est nous !

Dieu est amour ; il est normal que le fait de donner nous remplisse de joie, parce que nous nous rapprochons de l’image que nous sommes de Dieu. Découvrir le bonheur de donner, c’est découvrir le bonheur et la joie que Dieu nous donne sans condition.

La parentalité est un moyen éducatif extraordinaire voulu de Dieu. C’est d’ailleurs l’amour le plus désintéressé car un bébé ne peut rien donner.

Nous sommes faits à l’image de Dieu, nous devons retrouver le sens de l’amour pour trouver le vrai bonheur. La joie sera alors le moteur de notre vie. Cela commence sur cette terre et va jusque dans l’éternité, c’est ce que je souhaite à chacun d’entre nous.