RESUME de la PREDICATION de Luc ANSELINE du 18 février 2017
Sujet de la prédication : La parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare. (Luc 16.19-31)
Jésus avait coutume de raconter des histoires à ses auditeurs pour expliquer simplement des choses compliquées.
L’histoire de l’homme riche et du pauvre Lazare est une tentative d’expliquer un renversement de situation : Au royaume des morts le riche devient pauvre et le pauvre devient riche. Cette histoire peut aider quelqu’un dans la misère à supporter ses souffrances car l’espoir d’un monde meilleur existe.
Il n’est pas reproché à l’homme riche son argent mais son indifférence vis-à-vis de ceux qui ont eu moins de chance que lui, de ne pas s’être préoccupé de la loi des prophètes qui est d’aider l’autre de manière désintéressée, sans rien attendre en retour.
Combien de Lazare attendent à notre porte, ne serait-ce qu’une miette de notre superflu ? Nous devons véritablement aimer notre proche, notre prochain. Et si nous sommes dans la souffrance, ce récit nous donne l’espoir d’un monde meilleur.
De la même manière que l’argent n’est pas le motif qui a empêché le riche d’aller au paradis, la pauvreté n’a pas été le sésame de Lazare. Tout au long du récit de Jésus, Lazare est resté silencieux : pas une parole de malédiction envers le riche, de reproche envers Dieu ou d’apitoiement sur lui-même.
D’ailleurs, c’est la seule fois où Jésus a donné un nom à un personnage d’une de ses paraboles : Lazare, contraction d’Eléazar, qui signifie Dieu est mon secours.
Job est une autre personne qui était couverte d’ulcères, à qui l’on peut faire référence et qui comme ce Lazare n’a jamais prononcé une parole contre Dieu.
C’est aujourd’hui qu’il faut marcher avec Dieu, avant qu’il ne soit trop tard.
Cette parabole nous enseigne à faire attention à notre incrédulité, à notre indifférence aux autres, à ne pas amasser des richesses uniquement pour notre propre compte et à placer la Parole de Dieu au centre de notre existence.
Nous conclurons avec le Psaume 16.8-11 :
« Je contemple l’Eternel constamment devant moi ; quand il est à ma droite je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, même mon corps repose en sécurité. Car tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie le gouffre. Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. »