RESUME de la PREDICATION de Françoise DIVIALLE du 23 juillet 2016

Texte de base : 2 Chroniques 20.18-19 et 30 ; 22-23 et 29
Honneur, ce mot est rattaché à une très belle promesse de l’Eternel dans la première partie de 1 Samuel 2.30 : « Car j’honorerai celui qui m’honore. »

Mais vous êtes-vous déjà adressé à Dieu en lui demandant comment vous pouvez l’honorer et comme lui peut vous honorer ?

Josaphat succéda à son père Asa sur le trône. Asa était un roi qui craignait l’Eternel. Josaphat devint roi de Juda la 4ème année d’Achab, roi d’Israël, et régna 25 ans. Il était en paix avec Israël. Josaphat permit à son fils Joram d’épouser Athalie, fille d’Achab et Jézabel, idolâtres, et il s’associa avec le roi d’Israël afin de récupérer la ville de Ramoth en Galaad. Dieu désapprouva les choix du roi de Juda et le lui fit dire par le prophète Jéhu. Cependant, ce prophète rajouta « qu’il s’est trouvé en Josaphat de bonnes choses en lui, car il a fait disparaître du pays les idoles, et il a appliqué son cœur à chercher Dieu ».

En lisant Malachie 3.16-18, nous constatons que nous faisons des choix chaque jour, mais que celui qui nous implique entièrement est celui qui nous engage vis-à-vis de Dieu.
En tant qu’adventiste du 7ème jour, faire le choix de renouveler notre alliance avec notre Dieu et en tant que personne non-adventiste du 7ème jour, réfléchir au sens qu’elle donne à sa vie, c’est choisir d’honorer Dieu.

Nous devons considérer que tout ce qui compose notre existence doit être dirigé à la lumière de la volonté de Dieu pour nous et, par voie de conséquence, pour celles et ceux que nous sommes ou serons amenés à côtoyer, pour leur bien et pour que leur vie ait aussi un sens.

Croire et prendre position pour Dieu ne doit pas être vécu comme étant une obligation de notre part, mais comme un choix pleinement consenti et assumé.

Nous ne devons pas penser que le Dieu que nous adorons soit un Dieu radical dans sa façon de considérer nos choix. Voici plutôt ce sur quoi il porte toute son attention nous concernant : Appliquons-nous notre cœur à le chercher ? Est-ce que nous comptons sur lui en tant que Créateur et Sauveur pour qu’il élimine en nous et dans notre vie tout ce qui peut nous séparer de lui afin qu’il trouve en nous de bonnes choses ?

Si nous lui laissons la première place pour tout, alors il nous honorera en nous écoutant, en nous prêtant une grande attention et, mieux encore, en inscrivant nos noms dans le registre où sont inscrits les noms de tous ceux qui honorent fidèlement le nom du Seigneur.
Cela en vaut-il la peine ?

Cependant, deux données ne doivent pas être écartées pour que tout ce qui a été dit précédemment soit possible :

. La première donnée indispensable pour rendre à Dieu tout l’honneur qui lui est dû est la prière. Alors que trois peuples idolâtres – les fils de Moab, les fils d’Ammon et les Maonites – voulaient faire la guerre à Josaphat, nous lisons dans 2 Chroniques 20.3-5 que Josaphat, Juda et toutes les villes de Juda étaient unis pour chercher l’Eternel. Hommes, femmes, jeunes, enfants, personnes âgées, tous unis dans la prière, étaient convaincus qu’ils ne seraient pas seuls dans la détresse.
Aujourd’hui encore nous ne sommes pas seuls. L’unité de l’Eglise dans la prière est et sera toujours la garantie que Dieu nous accorde et nous accordera son intervention concrète.

Croire en cela, c’est aussi honorer Dieu.
Prendre la seule et unique décision, par la prière et la supplication, de laisser le Saint-Esprit prendre possession de tout notre être, comme pour Zachaziel, dans 2 Chroniques 20.14, laisser l’Esprit Saint nous transformer et le laisser accomplir les promesses de Dieu en nous. Ne faire qu’un avec l’Esprit comme Josaphat, Juda et Jérusalem n’avaient fait qu’un avec l’Eternel.

. La deuxième donnée également indispensable à l’honneur que nous devons rendre à Dieu est la foi. La lecture de 2 Chroniques 20.20 et 21 nous fait comprendre que notre foi doit nécessairement déboucher sur une mise en action, témoignage de notre volonté à nous soumettre à notre Seigneur. Elle doit aussi nous pousser à célébrer Dieu en le louant.
Il y a un lien entre la foi et la louange car c’est à travers la louange que nous disons que nous croyons en qui est Dieu pour nous. Cela aussi, c’est l’honorer.

La lecture de 2 Chroniques 20.15 et 17 appuyée par le Psaume 91.14-15 nous confirme que Dieu nous honore. Cela a été le cas pour Josaphat et le peuple car Dieu leur a répondu par une victoire écrasante et surtout par une réponse qui ressemble à Dieu, c’est-à-dire par le rétablissement de la paix.

La deuxième partie de 1 Samuel 2.30 nous dit : « Mais ceux qui me méprisent seront méprisés. »
Selon 2 Chroniques 20.22-23 et 29, de cette multitude nombreuse qui voulait faire la guerre à Josaphat, il n’en resta plus rien. Tous morts par leurs propres armes, et toutes les nations alentour furent terrorisées.

L’honneur que Josaphat, Juda et Jérusalem donnèrent à l’Eternel à travers la prière et la foi, exprimées par la louange, libéra la puissance spirituelle qui servit à laisser toute la place à Dieu pour anéantir tous ceux qui méprisèrent ouvertement son nom et pour révéler qui il est.

De quel côté voulez-vous être ? Du côté de ceux qui honorent Dieu ou qui le méprisent ?
Je vous invite à lire ou relire 2 Chroniques 20.

Le pasteur Mark Finley nous dit dans un témoignage que lors d’une campagne d’évangélisation en 1999 dans une prison à Manille, il baptisa 47 prisonniers criminels dont 21 étaient dans le couloir de la mort. Il y avait une Eglise adventiste de 456 membres créée après 27 années de travail laïc. Maintenant, ces prisonniers avaient donné leur cœur et leur vie à Dieu.

Diriez-vous qu’ils ont honoré Dieu ? Diriez-vous qu’ils ont été honorés par Dieu ? Pour ma part, je suis certaine que oui dans les deux cas.

Je suis sûre que nous avons tous fait le bon choix, celui d’honorer notre unique Seigneur.
Et soyez-en sûrs, que pour cela, Dieu nous honore à son tour.

« Car j’honorerai celui qui m’honore. »