PREDICATION de Bernard CASSARD du 7 février 2015

Doit-on être parfait ? Qu’est-ce que Jésus attend de nous à propos de la perfection ? Comment devenir parfait ?

« Dieu dit : Faisons les humains à notre image, selon notre ressemblance, pour qu’ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur toutes les bestioles qui fourmillent sur la terre. Dieu créa les humains à son image : il les créa à l’image de Dieu ; homme et femme il les créa. » (Genèse 1.26, 27)

Trois fois il est écrit dans ces deux versets que l’être humain a été créé à l’image de Dieu et une fois selon sa ressemblance. La répétition d’une même idée de manière si rapprochée dans un texte biblique est une forme d’instance pour signaler que l’affirmation qui est faite est particulièrement importante. Cette affirmation « créés à l’image de Dieu » avec ces trois répétitions, forme un appel de l’auteur de ce texte, à nous arrêter sur cette réalité pour bien en comprendre le sens.

Que signifie « Etre créé à l’image de Dieu » ? Quelles en sont les implications pour nous aujourd’hui ?

Si nous sommes créés à l’image de Dieu, nous sommes un reflet de Dieu. Cela ne signifie pas que nous sommes une copie conforme de Dieu mais qu’un certain nombre de qualités divines se reflètent dans l’être humain.

L’une d’elles, d’après Jésus, est en relation avec la perfection : « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5.48)

Qu’est-ce que Jésus veut dire avec cette parole ? Jésus emploie un impératif « Soyez donc parfaits ».

Jésus n’exprime pas ici un vague désir qui serait optionnel, il nous ordonne d’être parfaits. Si nous voulons être comptés parmi ses disciples nous n’avons pas le choix, il faut être parfait, parfait comme Dieu est parfait !

Quel est le sens de ce commandement de Jésus ? Qu’est-ce que Jésus attend de nous ?

Pour comprendre un texte des Ecritures, il faut tenir compte de quelques principes pour éviter une mauvaise interprétation. Il ne faut pas lire les Ecritures au travers de nos conceptions personnelles ou en fonction de ce que nous voulons démontrer.

Une telle attitude donne naissance à des doctrines qui sont en contradiction avec l’esprit de la Bible et provoque la division dans l’Eglise. Cela ne va pas dans le sens de la prière de Jésus qui a supplié son Père que ceux qui se réclament de lui en tant que disciples soient un comme le Père et lui-même sont un.

Nous devons toujours veiller à être objectif et laisser la Bible dire ce qu’elle a à dire même si cela ne va pas dans le sens que nous voulons. Ce principe est essentiel !

Lorsque par une étude appliquée et sérieuse, nous constatons que nous sommes en désaccord avec ce que dit la Bible, nous devons avoir le courage de nous corriger et d’abandonner les enseignements qui ne viennent pas de la Bible quel qu’en soit l’origine.

Essayons de comprendre ce commandement de Jésus : « Soyez parfaits ».

Replaçons-nous dans le contexte de l’époque où Jésus a demandé à ses auditeurs d’être parfaits. Rappelons que pour comprendre cette déclaration de Jésus, ses auditeurs ne possèdent qu’une seule référence, les Ecritures, ce que nous appelons aujourd’hui l’Ancien Testament.

Notons que cette déclaration de Jésus est la seule dans la Bible où il est question de la perfection de Dieu. Mais ce n’est pas la première fois qu’il est question de la perfection de l’homme : deux hommes sont qualifiés de « parfaits » : Noé et Job.

« Noé était un homme juste et intègre parmi les générations de son temps ; Noé marchait avec Dieu. » (Genèse 6.9)

Le mot « parfait » en hébreu « tâmîm » a été traduit par « intègre » mais la traduction littérale de « tâmîm » est « parfait ».

La traduction de l’Ancien Testament, appelée Septante, traduit : « Noé était un homme juste, parfait dans sa génération ».

Voici ce que dit Dieu lui-même à propos de Job : « Le Seigneur dit à l’adversaire : As-tu remarqué Job, mon serviteur ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. » (Job 1.8)

Dans ce texte aussi le mot hébreu devrait être traduit par parfait mais le traducteur l’a remplacé par le mot intègre. Est-ce que pour autant Noé et Job étaient des hommes sans péché ? La suite du récit de l’histoire de Noé nous révèle au moins une de ses fautes qui eut de très fâcheuses conséquences.

De son côté Job fait cette déclaration à la fin de son livre : « Mon oreille avait entendu parler de toi ; maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je renonce : je me repens sur la poussière et la cendre. » (Job 42.5, 6) Job, l’homme parfait aux yeux de Dieu, a reconnu qu’il avait besoin de passer par la repentance.

Par ces textes, nous voyons que la perfection dans la Bible n’est pas synonyme de vie sans péché.

L’exhortation de Jésus à être parfaits n’est pas la première dans la Bible :

Dieu demanda à Abraham d’être parfait : « Alors qu’Abram avait quatre-vingt-dix-neuf ans, le Seigneur apparut à Abram et lui dit : Je suis le Dieu-Puissant. Marche devant moi et sois intègre. » (Genèse 17.1)

La traduction littérale de la demande de Dieu en hébreu est « Marche devant moi et sois parfait » (tâmîm). Dieu demande donc à celui qu’il a choisi pour être le canal par lequel il pourrait bénir toutes les familles de la terre, d’être parfait.

Abraham n’est pas le seul à qui Dieu a demandé d’être parfait. Après avoir délivré le peuple d’Israël d’Egypte, Dieu lui a fait cette demande : « Tu seras parfait à l’égard du Seigneur, ton Dieu. » (Deutéronome 18.13 – NBS)

Dans d’autres versions de la Bible ce verset est traduit de la manière suivante : « Tu seras entièrement à l’Eternel, ton Dieu. » (Deutéronome 18.13 – Segond)

D’où vient cette différence de traduction ?

A l’origine, le texte de l’Ancien Testament a été écrit uniquement avec des consonnes. Le lecteur devait réintroduire les voyelles. Pendant le Moyen Age du 7e au 11e siècle, des copistes, les massorètes, fixent définitivement le texte biblique sans le modifier mais en introduisant des signes dans les consonnes ou dessus et dessous.

Pour ce texte, ils introduisent une variante par rapport au mot « tâmîn » et modifient donc sa signification et sa traduction. Parfait devient entièrement, qui est un sens très proche de l’idée de perfection développé dans la Bible.

La traduction grecque des Septante qui elle date du 3e siècle avant Jésus-Christ, donc bien avant le travail des massorètes, a traduit le texte hébreu par parfait : « Tu seras parfait devant le Seigneur ton Dieu. » Le mot grec pour parfait est d’ailleurs le même qui est employé dans Matthieu 5.48 lorsque Jésus dit « Soyez parfaits ».

Pourquoi tant d’hésitations à utiliser le mot parfait dans nos Bibles ?

Nous venons de voir que les traducteurs ont remplacé le mot parfait par le mot intègre. Dans notre culture, la perfection est un état qui exprime le plus haut niveau dans l’échelle des valeurs, il n’y a rien de meilleur que ce qui est parfait. Celui qui est parfait a toutes les qualités, aucun défaut, et on ne peut lui faire aucun reproche. C’est bien là le sens de ce mot dans notre langue, dans notre culture. La perfection est un état absolu.

La perfection dans la Bible n’a pas le même sens. Nous allons essayer d’en découvrir la définition.

L’auteur du texte de la Genèse explique ce qu’il entend par être parfait devant Dieu.

« Noé était un homme juste et intègre (parfait) parmi les générations de son temps ; Noé marchait avec Dieu. » (Genèse 6.9)

« Alors qu’Abram avait quatre-vingt-dix-neuf ans, le Seigneur apparut à Abram et lui dit : Je suis le Dieu-Puissant. Marche devant moi et sois intègre (parfait). » (Genèse 17.1)

Dans ces deux textes, la perfection est associée à la marche avec Dieu. Marcher avec quelqu’un nécessite un accord préalable : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en avoir convenu ? (Amos 3.3) Marcher avec Dieu exprime l’idée d’avoir une relation avec Dieu, de vivre en harmonie avec lui, d’être d’accord avec les principes de vie que Dieu propose à l’être humain.

Lorsque Jésus parle de la perfection de Dieu, il ne le fait pas dans un contexte de morale ou de pureté mais dans la manière de mettre en application l’un des commandements de Dieu : « Tu aimeras ton prochain ». (Matthieu 5.43)

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5.43-48)

Jésus invite ses auditeurs à aimer non pas comme les êtres humains le font en général, mais d’avoir des relations avec eux comme Dieu le fait lui-même. Lorsque Jésus nous demande de nous inspirer de l’attitude de Dieu vis-à-vis des méchants et des injustes, il nous demande de « marcher avec lui ».

En prêtant attention à cette déclaration de Jésus, on se rend compte que ce que Jésus met en avant ici ce n’est pas la perfection de Dieu en lui-même mais la perfection de ses relations avec les humains.

Etre parfait d’après Jésus, c’est être capable d’aimer nos ennemis, de bénir ceux qui nous maudissent, de faire du bien à ceux qui nous détestent, de prier pour ceux qui nous persécutent.

Dieu est parfait parce qu’il aime. Jésus nous invite à devenir parfaits en aimant. Le texte de la Genèse insiste pour nous faire comprendre que nous sommes l’image de Dieu. Jésus rajoute en quelque sorte que pour être la parfaite image de Dieu, il faut aimer même ceux qui nous ont fait du tort ou qui nous veulent du mal.

Ce n’est pas par hasard si Jésus nous dit que pour être parfaits, il faut aimer, il faut montrer de la bienveillance. Le mot hébreu traduit par gloire est le mot « kabod » qui est construit à partir de la racine dont le sens est « être lourd ». Le mot « kabod » gloire, signifie « ce qui donne du poids », « ce qui donne de la considération ». La gloire de Dieu c’est ce qui lui donne du poids, de la valeur.

La gloire de Dieu dans l’Ancien Testament est ce qui le rend important et qui impose le respect de l’homme.

Un jour, Moïse fît cette demande à Dieu : « Fais-moi voir ta gloire, je t’en prie ! » Exode 33.18

Pour les hommes de la Bible, lorsqu’ils veulent parler de la gloire de Dieu, ils mettent en avant sa puissance et sa sainteté. Mais lorsque Moïse demande à Dieu de lui faire voir sa gloire, Dieu ne parle ni de sa puissance, ni de sa sainteté. « Sa puissance et sa sainteté » n’est pas pour Dieu, ce qui est le plus important. D’après Dieu lui-même ce qui lui donne du poids, de la valeur, c’est autre chose.

Voici ce que Dieu répondit :

« Je ferai passer devant toi toute ma bonté et je proclamerai devant toi le nom du Seigneur ; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion. » (Exode 33.19)

Quand Moïse demande à voir la gloire de Dieu, Dieu lui montre toute sa bonté, il lui montre sa capacité à faire grâce et il veut montrer à Moïse sa compassion.

Voilà ce que Dieu veut privilégier dans ce qui fait sa gloire, son caractère : sa bonté, sa capacité à pardonner, à faire grâce à des pécheurs, sa compassion, donc son amour pour ses créatures.

Il veut faire comprendre à Moïse que la bonté est son identité. Dieu se définit avant tout comme un être bon, c’est pourquoi après avoir dit : « Je ferai passer devant toi toute ma bonté » et avant de dire « Je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion », il déclare « Je proclamerai devant toi le nom du Seigneur ». C’est une manière de dire voilà qui je suis. Je suis le Dieu de la bonté, du pardon, de la grâce, de la compassion.

Dieu fait comprendre à Moïse qu’il se définit ainsi. Jean résume cette présentation de Dieu en écrivant, en trois mots : Dieu est amour. (1 Jean 4.8)

La bonté, c’est l’amour en action. La grâce, c’est l’amour en action. La compassion, c’est l’amour en action.

Nous disions au début de cette méditation que nous sommes les images de Dieu. Alors ce qui doit nous caractériser en premier pour être à l’image de Dieu, c’est la bonté. Si nous voulons être parfaits comme Dieu est parfait, alors nous devons exprimer de la bonté pour tous nos prochains, même lorsqu’ils nous sont hostiles. C’est ce que Dieu fait à notre égard.

Jésus a prolongé son enseignement sur la perfection lorsque quelqu’un lui a demandé ce qu’il fallait faire de bon pour avoir la vie éternelle :

« Alors un homme vint lui demander : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Jésus répondit : Tu ne commettras pas de meurtre ; tu ne commettras pas d’adultère ; tu ne feras pas de faux témoignage ; tu ne commettras pas de vol ; honore ton père et ta mère, et : Tu aimeras ton prochain comme toi–même. Le jeune homme lui dit : J’ai observé tout cela, que me manque-t-il encore ? Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens et suis-moi. » (Matthieu 5.43-48)

La demande de cet homme tombe très bien pour permettre à Jésus de continuer son enseignement sur la perfection. « Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » dit cet homme. Jésus ne manque pas l’occasion pour réagir par rapport à la question de cet homme : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est bon. »

Jésus complète admirablement ce que nous venons de dire de l’identité de Dieu, sur ce qu’il y a de plus important dans sa nature, la bonté. Il va même plus loin en déclarant « un seul est bon ». Jésus parle ici d’un absolu. Seul Dieu est bon dans l’absolu, il en est de même pour la perfection, seul Dieu est parfait dans l’absolu.

Si les êtres humains parvenaient à la perfection absolue, Dieu cesserait d’être Dieu. Les humains deviendraient des dieux.

Cet homme qui s’entretenait avec Jésus avait le souci de faire tout ce qu’il faut pour avoir la vie éternelle. Voici la réponse de Jésus à ses préoccupations : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit–il. »

« Jésus répondit : Tu ne commettras pas de meurtre ; tu ne commettras pas d’adultère ; tu ne feras pas de faux témoignage ; tu ne commettras pas de vol ; honore ton père et ta mère, et : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit : J’ai observé tout cela, que me manque–t–il encore ? »

Voilà au moins un jeune qui n’avait pas un esprit légaliste, pensant qu’en observant les dix commandements il aurait automatiquement la vie éternelle. Ce jeune a conscience que l’observation des dix commandements qu’il pratique ne lui assure pas la vie éternelle. Si c’était ce cas, il ne serait pas venu voir Jésus.

Il ressent qu’il lui manque quelque chose : « Que me manque-t-il encore ? dit-il ». Et il sait même que ce qui lui manque c’est quelque chose de bon. « Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » a t’il dit.

La réponse de Jésus est la suivante : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens et suis–moi. » Matthieu 19.21

Au début de son entretien avec ce jeune homme, Jésus a mis en évidence que Dieu est bon. Maintenant, il dit à ce jeune que s’il veut avoir un trésor au ciel, il doit être bon comme Dieu est bon.

Donne tout ce que tu possèdes pour le bien des pauvres et suis-moi, fais-moi pleinement confiance, aie foi en moi. Voilà ce qui fera de toi un être parfait.

La perfection pour Jésus n’est pas l’obéissance à la loi, elle est dans notre capacité à être bon avec notre prochain au point de nous défaire de nos biens et d’avoir foi en lui.

Nous sommes parfaits pour Jésus lorsque nous avons mis notre amour en action par des actes de bonté, en accordant des grâces aux pauvres, en ayant de la compassion pour eux.

Cette définition de la perfection complète ce que Jésus avait dit précédent sur la perfection en aimant même ceux qui nous sont hostiles.

La perfection est un cheminement de toute une vie pour refléter l’image de Dieu, un Dieu plein de bonté. Ce que la Bible appelle « perfection », Dieu le demande à tous les humains depuis qu’il a formé l’homme et la femme à son image. Etre parfait c’est finalement être à l’image de Dieu.

Un Dieu dont la gloire, ce qui fait sa valeur, est qu’il est plein de bonté, de grâce et de compassion.

Avec cette méditation tout n’est pas dit sur la perfection. Beaucoup d’autres textes bibliques devraient être étudiés pour avoir une vision plus complète de ce sujet passionnant. Ce que Jésus a enseigné sur la perfection pourra servir de base à de prochaines études sur le sujet.

L’apôtre Paul avait conscience que la perfection était un but à poursuivre sans cesse parce que finalement, plus nous avançons dans la perfection plus nous nous rendons compte qu’il y a des sommets de perfection toujours plus hauts à atteindre : « Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. » (Philippiens 3.12)

Paul voulait atteindre la perfection ; pour lui c’est le prix à remporter pour tous ceux qui ont été saisis par Jésus-Christ. Paul a tellement envie d’être parfait qu’il court pour remporter ce prix.

Et nous qu’allons-nous décider ? Allons-nous nous mettre à courir pour être parfaits comme Dieu est parfait pour être fidèles à ce commandement de Jésus ? « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Pour cela nous avons besoin de changer.

Notre prière devrait être : Seigneur change-moi pour que je sois comme tu le veux.