RESUME du CULTE d’ADORATION – Liturgie de Pâques du 20 avril 2019
Des chants de l’assemblée nous disent « Nous te couronnons… Acclamez le Seigneur… ou Sachez que l’Eternel est Dieu… » tirés du Psaume 100 ; « Un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs… » « Oh Jésus, mon Sauveur, nul n’est comme toi… », « Rédempteur adorable … »
Un magnifique chant de Charles Gounod Repentir par Sinziana, accompagnée au piano par Gino Montille.
Un chant des enfants nous dit : « Jésus est le rocher de ma vie ».
Un chant de la chorale Crescendo Let my people go inspiré du chapitre 12 de l’Exode, principalement les versets 3-8 et 11-14, nous rappelle l’origine et l’objectif de la fête de la Pâque : Moïse descend en Egypte et dit à Pharaon : « Laisse partir mon peuple, sinon je frapperai à mort ton premier-né… ». Le repas de la Pâque aide les familles juives à se souvenir que Dieu a sauvé leurs ancêtres alors qu’ils étaient esclaves en Egypte, et Dieu demande que d’âge en âge nous commémorions cet événement.
Puis il y a le passage de Jean 19.14-18 qui évoque le moment où Jésus fut livré pour être crucifié. Crescendo nous chante la passion de Jésus telle que décrite par le prophète Esaïe au chapitre 53, versets 4-5.
Le pasteur Karl Johnson nous rappelle que 800 ans d’Histoire sont « presqu’en fumée » pour une cause encore inconnue, un détail peut-être qui a créé une catastrophe. Il fait allusion à l’incendie de Notre-Dame de Paris.
C’est souvent dans les détails que nous trouvons la signification des choses, tout comme dans le récit de Jean 20.1-10, où tous courent pour comprendre.
Lorsqu’on ne comprend pas, tout s’écroule. Pourtant à Pâques, tout se déroule normalement et d’ailleurs Marie de Magdala qui se rendait au tombeau marchait vers celui-ci normalement. Mais la pierre était ôtée. Elle court et crie : « On a enlevé mon Seigneur et nous ne savons pas où on l’a mis ». Elle pleure comme elle l’avait fait en répandant le parfum de grand prix, préfigurant ce qui allait se passer.
Pour Notre-Dame, comme au lieu du tombeau, tous se dérangent pour comprendre : qui, comment, pourquoi ?
Dans un monde où l’on ne respecte plus rien, on respecte tout de même les cadavres. Mais le « on » (inconnu) cause la panique et Marie de Magdala est perdue, découvrant que l’on ne respecte plus rien.
Ensuite, deux disciples (Jean et Simon Pierre) veulent vérifier. C’est une femme qui a le privilège de découvrir le miracle ; les autres ne la croient pas, le témoignage d’une femme prostituée n’est pas recevable. Le témoignage de Marie de Magdala dérange car, sans elle, comment croire réellement ?
Pierre entre le premier dans le tombeau et, petit détail, il remarque des bandelettes et le linge qui avait recouvert la tête de Jésus, enroulé à part. Il ne dit rien et on ne sait pas s’il croit ou non, mais pour Jean, qui entre ensuite, il nous est dit : « Il crut ».
Les yeux de Jean s’éclairent et tout devient clair. L’apôtre Paul, lui, nous dit : « Nous croyons qu’il est ressuscité, selon les Ecritures. »
La foi ne se traduit pas pour tout le monde de la même façon : certains croient sans avoir vu, et d’autres ont besoin de voir, d’autres de toucher (comme Thomas) pour croire.
L’assemblée entonne ce chant connu : « Il est ressuscité… A toi la gloire et l’honneur… » et Shirley Johnson un chant très émouvant : « Tu me cherches encore » évoquant les états d’âme de Jonas : « J’avais voulu fuir loin de toi, ce que tu demandais était trop dur pour moi… J’ai pris le bateau en sens inverse… mais malgré mes failles tu me ramènes au port et tu me cherches encore jusqu’au fond de la mer… au milieu du désert… Tu prends tout ce qui m’arrive pour sauver mon cœur à la dérive… Alors je pars pour Ninive… »
Face à la catastrophe de Notre-Dame chacun a réagi, a exprimé son émotion, sa foi, différemment, dans un élan de solidarité par la reconnaissance du symbole de cette cathédrale ayant une coloration religieuse. Il y avait comme une transcendance dans l’air : la flèche orientée vers le ciel, illuminée par le feu, et les deux tours restantes, deux piliers de la foi pouvant représenter Christ crucifié et Christ ressuscité.
Luc Ferry, athée sachant reconnaître ses premières valeurs chrétiennes, a dit que ce que le Christ va nous promettre, c’est que par la foi nous allons pouvoir revivre.
Un événement peut changer le cours des choses, nous dit Karl Johnson, et il suffit de peu, voire d’un détail, pour que quelqu’un passe de l’incrédulité à la croyance.
Pour terminer, la chorale Crescendo nous interprète : « Vous, mes enfants », un chant qui nous invite à aller de par le monde annoncer la Bonne Nouvelle.